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Fin de saison en fanfare

Voilà déjà un petit moment que l’idée d’aller essayer un nouveau petit coin me trotte dans le fond de la tête. Le secteur en question est une jolie petite rivière Bretonne au caractère bien sauvage. Je n’ai que peu d’information sur cette rivière, la seul qui est sur c’est que c’est quasi vierge de toute pression de pêche, il faudra tout découvrir par nous même.

 

Pour m’accompagner pour cette première prise de température, j’aurais le renfort d’un ami carpiste avec qui je partage pas mal de temps de pêche.

 

Nous profiterons du long week end de la toussaint pour nous rendre sur les lieux de cette nouvelle aventure. Arrivée Samedi matin au lever du jour nous commençons par faire le tour de tout les biefs environnent  afin d’être sur de ne pas passer à côté d’un poste prometteur.

Pas simple du tout, la rivière est comme nous l’imaginions sauvage, avec des arbres dans l’eau partout, des enrochements visibles… autant de spots susceptible d’abriter dame carpe.

Finalement nous jetterons notre dévolus sur un des biefs les plus long du coin, plus le biefs est long et plus la chance de regrouper un maximum de poisson grandit, du moins en théorie.

 

 

 

 

 

 

La pêche elle-même  n’aura pas été simple, les fond sont très encombré, la nourriture naturel semble être omniprésente et le nombres de rocher susceptible de couper nos ligne est impressionnant. La profondeur du bief semble identique partout 3m, avec une cassure franche à moins d’un mètre du bord. Ca passe vite de  20cm à 3m.

La stratégie est simple, on a 8 cannes, il faut que chacune d’elles pêchent différemment afin de comprendre au mieux la pêche. Bordure d’en face, notre propre bordure, le milieu au pied de rocher… autant de possibilité à essayer sans tarder.

 

Finalement le premier poisson ne tardera pas à se manifester, il succombe à une bille nouvel génération (entendez par là en gros un nouveau test de recette lol). Le combat est quasi inexistant, c’est lourd, on dirait un sac de ciment. Arriver au bord, quelque coup de tête nous confirme que c’est bien une carpe, puis dans un sursaut de colère, le poisson se retourne, fait éclater le miroir en gerbe d’eau impressionnante et repart dans une course folle vers la berge d’en face. Pendant un moment interminable, la bobine ne peu s’empêcher de couiner, le frein est serré bien fort mais rien n’y fait, ça envois la patate à l’autre bout. Finalement le poisson s’arrêtera aussi vite qu’il est partit et je n’aurai aucun mal à le hisser dans le fond de l’épuisette. Mon acolyte ne peu s’empêcher de me crier, « Y a du lourd là mon Toto, y a du lourd. Ca ne fait pas loin des 20 ça ! ».

Effectivement, je peine à la hisser sur le tapis la belle, elle fait son poids celle là.

La pesée confirmera ce que nous pensions, 22Kg de muscle bien sauvage, un vrai poisson élever aux écrevisses, aux gammares et autres cordicules. Nous retrouverons également plusieurs graines de Fresnes dans le sac, ce qui prouve bien que les poissons sont opportunistes.

 

Le reste de la session ne nous gratifiera pas d’autre poisson, malgré l’acharnement à bien poser les lignes et à tenter de comprendre la pêche. Seul mon Gwen aura un départ le deuxième jour, mais se terminera par un poisson décroché, la poisse ! Mais pour nous la pêche était déjà faite.

 

Maintenant il est temps de rentrée, ces 48h nous ont fait un bien fou, on reviendra très vite, oui très vite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KENAVO

 



05/11/2011

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