breizh-fishing-aventure.blog4ever.com

breizh fishing aventure

Traffic et privé, ce que je pense

Enrayer le trafic me semble chose bien difficile surtout à notre niveau.
Les privés existe et existerons toujours, nous n’avons pas d’autres alternatives que de faire avec eux. Alors « Boycotter les privés », pourquoi pas, mais cela me semble utopique de nos jours, même si je suis bien d’accord avec le principe de l’offre et de la demande. Combien sommes-nous réellement à ne pas pêcher les privés ? Pas sur que l’on soit aussi nombreux qu’ont le pensent. Du coup la demande est là, et l’offre grandit avec.

Mais alors que faire ? Pour ma part et vue de ma fenêtre je pense sincèrement qu’il faut apprendre à vivre avec. Sur le fond le privé est il vraiment plus détestable que certain plan d’eau public matraqué à longueur d’année, pas si sur?
J’en connais déjà quelques uns dont le sang doit commencer à bouillir, « mais qu’est ce qui raconte encore cet innocent là ! ».
Et bien tout simplement plutôt que de laisser les centres de pêche livré à eux même, il faudrait dès à présent les encadrer.

1ère chose à faire, créer une taxe de type CPMA qu’on nommera ici la CPEMA, « cotisation pour exploitation du milieux aquatique ». L’argent récolté pourrait servir à rempoissonner les plans d’eau vidangé dont la population de poisson s’en est allé rejoindre les eaux obscures des privés et ce de manière tout à fait légal par le biais des pisciculteurs. On pourrait ainsi si ce n’est empêcher ce trafic légal, au moins y remédier en partie. Mais ce n’est pas tout et je vais y revenir plus loin. Mais qui donc va bien pouvoir récolter cet argent ? L’état avec redistribution d’une somme X% à l’organisme (Im) compétant. La fédération nationale, la FFPC Gn carpe ? Je vous laisse seul juge de cela, surtout avec les événements récent!

2ème point à aborder c’est le traçage des poissons. Il faudrait que chaque propriétaire mette à disposition un registre avec la provenance des poissons, que chaque poisson soit identifiable facilement par le biais de photo, et d’une puce ou autre mode de marquage, qu’a chaque marquage devra être effectué une demande légal et enregistré par l’état. A cela il faut ajouter l’obligation pour chaque pêcheur et le propriétaire de la tenue d’un carnet de capture dans lequel figurerai des éléments de type photo, date de prise, numéros d’identification…

3ème point à mettre en place, c’est la création d’une garderie spéciale privée. Des gardes bénévoles et anonymes dont leurs frais pourraient être remboursés par le biais de la taxe cité dans le premier point. Leur rôle serait de pêcher des plans d’eau privé afin de vérifier les différents points évoquer plus haut (marquage des poissons, fiche de suivis, authentification des demandes de marquage…).

4ème point, la mise en place d’un site internet recensant les plan d’eau privés à jour de toutes leurs obligations et dont aucun contrôle n’a apporté de fait discutable, ainsi chaque pêcheur pourra choisir son lieux de pêche en son âme et conscience. Pourrait y figurer également la photo de poisson pêché dans un centre de pêche (sans forcément mentionner le nom du dit centre) et dont aucun marquage n’a été réalisé ou sans autorisation… ceci afin de croiser les infos avec les pêcheurs du public qui pourrai éventuellement reconnaitre un poisson qu’ils aurai déjà pris ailleurs, encore faudrait il pouvoir apporter des preuves.


Voilà ce ne sont que des idées parmi tant d’autre, et je ne me fait pas trop d’illusion. De tout manière on peut faire ce que l’on veut pour arrêter le trafic vers le privé français, il est illusoire d’espérer enrayer le trafic d’une manière global, car tout les poissons du domaine public ne finissent pas dans un privé Français, certain change de pays, d’autre d’appma pour le plaisir de carpiste en manque de départ, pendant que d’autre finissent en sushi.



07/02/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi